Opcit, pour saxophone ténor (1984)

Le titre fait allusion à la formule latine "opus citatum", et si l'oeuvre n'est pas un jeu de citations, elle fait cependant référence à "Eolia" pour flûte seule que j'ai écrite en 1982. Les deux pièces sont constituées de quatre études caractéristiques qui s'enchaînent dans un ordre de complexité croissante. Le deuxième niveau de citation", est la référence aux techniques d'écriture utilisées par Bach dans sa musique pourvioloncelle seul.

Ainsi, certaines parties de structures polyphoniques ont été écrites sur plusieurs portées, puis "incrustées", afin d'être jouées par le saxophone seul.

La quatrième et dernière partie de l'oeuvre en est un exemple: les hauteurs et durées ont été déduites de plusieurs "trajets" différents, qui ont tous pour point de départ et d'arrivée, la note la plus grave du saxophone ténor (la bémol 1) et une note très aigue de l'instrument (fa4). Le saxophone qui ne peut jouer ces différents parcours simultanément en fait entendre des moments choisis, qui à la fin de la pièce, finissent par se confondre et se caler sur la note fa4.

"Opcit" est la première oeuvre que j'ai écrite avec l'aide de l'ordinateur pour calculer fréquences, durées, structures rythmiques, proportions formelles; elle a été créé à la S.I.M.C de Montréal par Claude Delangle qui en est le dédicataire.

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